Vieillissement de l'organisme

Quel est le rôle des antioxydants ?


Les antioxydants sont essentiels à notre organisme. Bien que ce dernier en fabrique, apporter davantage d'antioxydants au travers de produits qui en sont naturellement riches va permettre de neutraliser les radicaux libres du corps. Ces molécules protègent efficacement contre de nombreux déséquilibres générés par ces radicaux libres.

Que sont les radicaux libres ?

C’est une espèce chimique (atome ou molécule) qui possède un électron célibataire qui le rend instable et lui procure une grande instabilité  vis-à-vis des molécules environnantes. Il va se stabiliser au détriment de la molécule voisine qui devient à son tour un radical libre ainsi de suite. Le phénomène se propage par des réactions en chaîne.
Structure d'un radical libre
Les radicaux libres sont naturellement présents dans notre organisme et agissent sur deux facteurs :
Facteur interne. Chaque fois que nos cellules utilisent de l’oxygène, des radicaux libres se forment. Certaines situations augmentent considérablement leur production : inflammations, stress chronique.
Facteur externe. L’exposition aux rayons ultraviolets, l’exposition à des polluants, Le tabagisme actif et passif…
Stress oxydant et radicaux libres
Les radicaux libres attaquent tous les matériaux biologiques (ADN, protéines, lipides…) et abîment nos membranes cellulaires et nos cellules. Ils sont responsables de notre vieillissement.

- Les dégâts oxydatifs s’accumulent avec l’âge et expliquent en grande partie pourquoi les cellules, les tissus et les organes des personnes âgées sont plus abîmés que ceux des enfants.
 
- À ce jour, plus de 200 maladies seraient liées de près ou de loin au stress oxydant : maladies cardiovasculaires, maladies neurodégénératives, cancers…
Les radicaux libres sont aussi indispensables à la bonne marche de l'organisme. Ils entrent par exemple dans les processus de production d’énergie. Les globules blancs les utilisent pour éliminer virus et bactéries. Ils sont également utilisés pour éliminer les cellules anciennes ou défectueuses qui sont ensuite remplacées par des cellules neuves.
L'essentiel est de maintenir l'équilibre. L'organisme produit les radicaux libres, mais il s'en protège aussi avec le plus grand soin grâce à des molécules appelées antioxydants.

D’où viennent les antioxydants ?

Les antioxydants primaires sont fabriqués par notre organisme. Il peut s’agir par exemple de molécules comme le glutathion (un puissant détoxifiant cellulaire) ou d’enzymes qui ont besoin pour être activées d’être mises en présence de minéraux issus des aliments. Les antioxydants secondaires sont apportés par notre alimentation :
Certaines vitamines : C, E mais aussi B2 (riboflavine)
Des oligo-éléments : zinc, cuivre, sélénium, fer nécessaires pour activer des enzymes protecteurs
Des composés des fruits et des légumes : caroténoïdes, polyphénols (tanins, flavonoïdes, anthocyanes, acides phénoliques)
Des composés des épices et des aromates : terpènes.

Le test ORAC

L’indice ORAC est certainement l’indice le plus utilisé. Il permet d’évaluer la capacité antioxydante d’un aliment. Il est calculé au moyen d’un test qui porte le même nom. Elle est exprimée en µmol TE/100g d’aliments, c’est-à-dire la micromole d’équivalent Trolox (antioxydant de référence) pour 100 g d’aliment. Plus le chiffre est grand, plus l’aliment est antioxydant.
 
Les nutritionnistes américains préconisent une consommation quotidienne comprise entre 3000 et 5000 unités ORAC (µmolTE/100g) réparties dans la journée afin de contenir le stress oxydant dans l’organisme.
Tableau des valeurs antioxydantes ORAC des pollens frais Aristée®

Caroténoïdes et polyphénols du pollen, une question de synergie

Les caroténoïdes sont des pigments végétaux naturels liposolubles (solubles dans la graisse) que l'on retrouve dans de nombreux aliments, les fleurs et même les algues. Ceux sont eux qui sont à l'origine de leurs colorations rouges, jaunes et oranges. On en trouve notamment dans les carottes, tomates, poivrons ou épinards. Et parmi les caroténoïdes les plus connus, on retrouve le bêta-carotène (pollen de ciste), le lycopène, la lutéine et la zéaxanthine (pollens de saule et saule fruitier).
1. Ils aident à lutter contre le stress oxydatif et à éliminer les radicaux libres qui endommagent notre organisme.
2. Ils sont un soutien à la fonction immunitaire en stimulant la première ligne de défense naturelle ou innée du système immunitaire (les globules blancs).
3. Ils améliorent la tolérance au soleil.
4. Ils stimulent la production de mélanine, pigment qui donne une jolie couleur hâlée à la peau.
5. Ils s'opposent à l'action immunosuppressive des UV
Les polyphénols sont synthétisés par les plantes et constituent un groupe important de substances naturelles présentes dans le règne végétal. Ces micronutriments possèdent des propriétés antioxydantes très efficaces pour contrer les espèces oxygénées réactives (EOR). Ils appartiennent à plusieurs familles que l’on peut classer sommairement en flavonoïdes et non-flavonoïdes.
Les pollens entomophiles récoltés par les abeilles sont lourds, collants et nutritifs pour l’insecte. Ils sont riches en protéines mais surtout en substances de protection pour préserver la viabilité de la cellule fécondante mâle de la plante des agressions (soleil, oxygène) et de la dessiccation. Les teneurs en polyphénols, et notamment en flavonoïdes, sont très élevées dans le pollen, mais diffèrent d’une espèce à l’autre (voir tableau des valeurs ORAC).
D'un point de vue thérapeutique, on retrouvera une merveilleuse synergie de composés polyphénoliques et de caroténoïdes dans plusieurs pollens monofloraux. La consommation de pollen congelé à l'état frais de saule, dont on connaît également la richesse en zinc, pourrait être essentielle dans la prévention des affections dégénératives de l'œil et dans les inflammations de la prostate.

Polyphénols et propolis

De nombreuses études ont démontré que la propolis était une source importante de polyphénols, et notamment de flavonoïdes. Une trentaine de composés ont été identifiés, dont des flavones, des flavonols et des flavanones; on y retrouve par exemple de la chrysine, de la quercétine, de la pinocembrine et de la galangine. Des effets bactériostatiques ont été attribués à la pinocembrine (flavone) et à la galangine. Les abeilles mettent ainsi instinctivement en œuvre les propriétés des polyphénols pour "aseptiser" leur ruche.
La composition chimique de la propolis dépend directement de la source butinée ainsi que des conditions géographiques et climatiques.
Les polyphénols se trouvent dans les sécrétions des bourgeons de nombreux arbres comme le bouleau, le peuplier, le sapin. La composition chimique de la propolis peut donc fortement varier, dépendant directement de la source butinée ainsi que des conditions géographiques et climatiques. Les propolis provenant d’Europe, d’Amérique du Sud ou d’Asie ont par exemple des compositions et des teneurs en polyphénols différentes, induisant des propriétés antioxydantes différentes.
Toutes les études vont dans le même sens et soulignent qu’il faut à présent considérer les produits issus de la ruche (propolis, pollen et miel) comme une source alimentaire potentielle d’antioxydants, et non plus simplement comme un aliment à haute valeur nutritionnelle.